Si on pédale avant le lever du jour par exemple, le réflexe est de s’équiper d’une lumière qui se place sur le cintre. Fini le temps de la dynamo, aujourd’hui les systèmes d’éclairage sont des produits que l’on met et que l’on enlève facilement.
Simples à charger, ces lumières sont désormais munies de prises USB, le vélotafeur peut même refaire le plein depuis l’ordinateur de son bureau. La LED a remplacé l’ampoule, cette merveille de technologie éclaire aussi bien (voire mieux), en consommant moins.
La bonne puissance
Le choix de votre éclairage se fait souvent en fonction du flux lumineux proposé. Mais qu’est-ce qu’un lumen ? C’est une unité de mesure, fondée sur la perception humaine de la lumière.
Plus il y a de lumens, plus vous éclairez. Un éclairage est considéré efficace vers 100 lm. À partir de cette donnée, les automobilistes vous voient, cependant vous ne projetterez pas un flux suffisant pour éviter par exemple un nid de poule ou tout autre piège sur la route.
Pour un cycliste qui emprunte des pistes cyclables en agglomération, un équipement supérieur est oiseux. Cependant, essayez d’acquérir un modèle avec fonction clignotement, ce mode accroit votre visibilité.
En revanche, sur une piste peu ou pas éclairée, une route sombre, voire un sentier, il faudra de rapprocher des 1000 lm et rester en mode continu. Désormais on trouve facilement de véritables projecteurs, aussi légers qu’efficaces. Si vous devez investir dans ce type d’appareil, assurez-vous de prendre une référence avec un cône diffusion qui couvre la largeur de la voie.
Être vu
À l’instar de votre équipement avant, on ne négligera pas la partie arrière. Ici les données sont moins complexes, le but étant de se faire voir et d’écarter le danger. Dans ce domaine il n’y a pas de superflu, les coureurs professionnels utilisent ce genre de signalisation durant l’entraînement.
Fournis avec un support, ces accessoires s’installent facilement sur la tige de selle. Idéalement, favorisez un modèle éclairant au-delà des 100 lm avec un cône horizontal de 330 degrés. Pourquoi être attentif à ces données ? Le but de ce produit est également d’écarter les automobilistes lorsqu’ils vous dépassent. Eh oui, un coup de rétroviseur sur le coude ça fait mal !
Toujours dans un esprit de visibilité, essayez de porter des vêtements clairs, le fluo apparait de plus en plus sur les tenues d’entraînement des coureurs professionnels, ce n’est pas un hasard. À moindre coût, vous pouvez également investir dans des accessoires réfléchissants. Les stickers et les réflecteurs sont de bons atouts pour ne pas se faire brûler une priorité. Sans forcément porter un gilet jaune, des brassards ou une coupe-vent peuvent compléter l’équipement.
La bonne Norme
L’indice de protection (IP) d’un appareil électrique est loin d’être un terme complexe, rassurez-vous. Il est composé de deux chiffres, le premier contre la poussière, le second contre l’eau. Le minimum exigé est IP44, étanche à un corps solide supérieur à 1 mm ainsi qu’aux projections d’eau de toute direction.
Pour l’avant ou pour l’arrière, la majorité des produits vous promet une autonomie de deux heures, celle-ci se rallonge en mode clignotement. Ce mode est à privilégier pour l’arrière. Pour continuer à prendre du plaisir sur votre vélo, pensez à votre sécurité.
J'espère que cet article vous aura aiguillé pour le prochain choix de vos éclairages.
On se retrouve pour le prochain article les CycloPros,
François.