Le vélo, transport d'avenir ?
Intéressons-nous à ces pays qui ont choisi de désigner le vélo comme étant le moyen de transport de l’avenir. C’est par exemple déjà le cas au Danemark ou aux Pays-Bas, et même l’Angleterre va s’y mettre plus sérieusement d’ici peu de temps.
Inscrite dans le plan 2014-2020, la Ville lumière se voit être l’une des capitales leader dans l’utilisation massive du vélo comme moyen de transport.
Du vélo de loisirs à l’utilitaire
Sans aucun doute, l’Hexagone est un pays ou il fait bon pratiquer le vélo. Par contre, il faut le préciser, les français voient le vélo surtout comme un sport, un passe-temps, un loisir, notamment avec la notoriété du Tour de France, course emblématique de notre pays. A contrario, il est moins perçu comme étant un mode de transport pratique, et facilitant les déplacements personnels et/ou professionnels.
Pour illustrer ce fait, moins de 2 % des Français se rendent au travail chaque jour à vélo, car ils estiment « qu’il est difficile de garer son vélo dans un endroit sécurisé », « que les routes ne sont pas encore suffisamment bien protégées, notamment dans les grandes villes ou bien souvent les bus et les vélos se partagent les mêmes couloirs de circulation », et également « que l’hiver, ça n’est pas très agréable de rouler dans le froid ». Pourtant, le vélo a de réelles répercussions sur la santé publique et environnementale. Alors, le vélo deviendra-t-il d’ici quelques années l’un des moyens de transport privilégié des français ? Les raisons environnementales, mais aussi sociétales, pratiques, écologiques prendront-elles le dessus sur le reste ?
Le vélo : l’égérie d’une mobilité écologique
Bien entendu, la bicyclette figure parmi les modes de transports « actifs ». Pour faire simple, elle nécessite un effort physique de son utilisateur pour pouvoir se déplacer. Tout comme la marche, le skate-board ou encore la trottinette, le vélo est le mode de transport écologique par excellence. Il reste une solution économique pour se rendre d’un point A à un point B, mais également procure une meilleure santé pour ces utilisateurs. En effet, il contribue à effectuer un peu de sport, et à se dépenser physiquement.
L’an dernier, 2 782 000 vélos ont été vendus en France, avec une progression très importante du vélo électrique, grâce à la prime de l’Etat, qui a propulsé celui-ci sur le devant de la scène.
Ainsi, les répercussions économiques du secteur s’avèrent être particulièrement importantes. Bien évidemment, elles représentent des intérêts non négligeables, notamment sur l’environnement avec une réduction nette des émissions de gaz à effet de serre, ce qui améliore considérablement la qualité de l’air que l’on respire.
Enfin, vous n’avez surement pas été sans remarquer que depuis plusieurs mois, de nombreuses sociétés de livraison font appel à ce mode de transport pour livrer leurs clients (deliveroo, UberEats, coursiers divers…). Alors, phénomène de mode, ou véritable transformation des modes de déplacement des français ?
Rouler à vélo pour une bonne santé
Et oui, faire du vélo, c’est bon pour la santé. Vous en doutiez ? 😉
Quand nous partons à vélo le matin au travail, les réflexes musculaires sont activés et tous les sens, eux, sont en alerte et vous permettront une meilleure concentration tout au long de votre journée. Pédaler à vélo donne la possibilité à leurs utilisateurs de respirer plus calmement, d’être à l’air libre, et non confiné dans un bus, une voiture ou dans le métro. Être à vélo permet d’être zen, et de ne pas dépendre des horaires des bus municipaux, des grèves des transports en commun, et permet également d’éviter les embouteillages et toutes les angoisses que ces derniers peuvent engendrer. Le vélo est clairement considéré comme un facteur de ressourcement de soi.
Proposant des retombées écologiques, une bonne santé et une sensation de bien-être pour ces utilisateurs, le vélo est l’instrument parfait pour un développement durable.
Alors, à vos bicyclettes !